Jean est le chef d’entreprise d’une PME de 30 personnes. Infatigable, il est reconnu pour son dynamisme débordant. Entre activité professionnelle et personnelle il n’arrête pas. Jamais à court d’idées, il rayonne et tous ses amis l’admirent. Le moment préféré de Jean, c’est le lundi matin. En effet, la nuit portant conseil, imaginez tout ce à quoi 3 nuits successives peuvent donner naissance. Sans parler des discussions avec les copains tout autant débordants d’idées et d’opinions. Donc, le lundi matin, c’est « nouvelles idées, nouveaux projets et compagnie ». Jean est fier de lui. Il est créatif et plein de bonnes idées ! Il pense que ses salariés l’admirent autant que ses amis.
Seulement voilà, les bonnes idées c’est une question de point de vue ! Prenez Bertrand, directeur commercial, totalement débordé par une foule de projets et une équipe commerciale à gérer. Et bien Bertrand, les bonnes idées de Jean, il les craint ! Aussi, pour garder son calme et la maîtrise des événements, il a mis en place la stratégie du « oui, cause toujours ». Cette stratégie lui permet de protéger son équipe et de gérer leur motivation. Or, quand Jean demande à Bertrand où en est sa super idée et que ce dernier est incapable de lui donner de date, ça l’énerve ! Et quand Jean entend plusieurs fois de suite cette réponse, la moutarde lui monte au nez !
Et Bertrand n’est pas le seul dans ce cas. Tiens par exemple, voici Diane, responsable des ressources humaines. Elle aussi est craintive du lundi matin. Elle aimerait tant ne pas travailler le lundi ! Et Cécile, responsable de la prod, n’en parlons pas ! Si elle écoutait Jean, ce n’est pas 10 personnes qu’elle devrait gérer mais 50. Or, quand elle demande des renforts, la réponse est toujours la même : pas de budgets !
Inutile de vous dire que l’ambiance pourrait être meilleure ! Ah si seulement Jean, Bertrand, Diane ou encore Cécile ne devait pas faire face à toutes ces frustrations ! En effet, Jean rumine car l’année dernière parmi sa foule d’idée, il en avait eu une brillante. Or, elle a fini chez « oui, cause toujours ». Pendant ce temps, chez son principal concurrent, l’idée a également été trouvée et a germé. Et aujourd’hui, devinez quoi ? Eh bien chez le concurrent le nouveau service, dont Jean avait eu l’idée en primeur, cartonne, pendant que chez Jean, on gère les frustrations !
À suivre…